Qu'en est-il ?
Tout d’abord, la pollution en Chine n’est pas un vain mot, elle existe réellement. Ce qui s’est passé en Europe il y a un siècle se produit aujourd’hui en Chine. Un jour normal à Zhengzhou serait toujours avec un effet flou en raison du niveau de pollution. Si les étés étaient meilleurs, les hivers étaient beaucoup plus durs et le niveau de pollution beaucoup plus élevé.
Pourquoi ça ? C’est simple en fait, en hiver vous devez chauffer votre logement ce qui implique une production plus importante de la centrale électrique et donc une plus grande pollution. Bien sûr, les conditions météorologiques et le froid n’ont pas arrangé les choses.
Il était normal d’avoir un indice de qualité de l’air compris entre 150 et 300 à Zhengzhou et en hiver, on pouvait facilement dépasser les 500.
Plus encore, je ne pense pas avoir jamais vu l’indice en dessous de 100.
Sale
Il est certain que la pollution ne faisait pas seulement partie de ce que nous allions voir mais aussi de ce que nous allions ressentir. Nous avions pour habitude de nettoyer l’appartement chaque dimanche matin. Donc, une fois par semaine pour le grand nettoyage.
En nettoyant les terrasses, nous pouvions facilement voir une couche de saleté et de sable ! Nous aurions pu faire un petit château de terre avec la quantité qu’il y avait ! Et c’était juste en une semaine.
Bien qu’à l’intérieur il n’y avait pas autant de saleté mais surtout de la poussière, il n’en reste pas moins vrai que nous n’en avons jamais vu autant. Et le dimanche soir, nos pieds étaient déjà noirs en marchant pieds nus dans l’appartement.
Ainsi, avant de faire du yoga et de monter sur le tapis, il était normal de frotter la poussière de nos pieds ! J’aimerais trouver une photo de ça et du petit tas de poussière sur le côté du tapis de yoga !
« L’homme ne peut découvrir de nouveaux océans s’il n’a pas le courage de perdre de vue le rivage ». – André Gide